Voila une fa
nfic sur Harry Potter, que je suis en train d'écrire.
Et si Trelawney avait dit vrai ?
Et si, lors d'une mémorable inspection du professeur Ombrage, le professeur Trelawney avait réellement prédit l'avenir de Harry Potter?
Chapitre 1 : La fin ou le commencement?
La pluie tombait. Cette journée aurait du être joyeuse, car le Seigneur des Ténèbres venait enfin d'être vaincu deux ans après son retour au pouvoir. Malheureusement, chaque victoire est toujours accompagnée de sacrifices. Ainsi, dans le petit cimetière de Loutry St Chaspoule, un groupe de personne est rassemblé autour de deux tombes. Sur chacune de ces tombes ont été déposé des fleurs blanches.
Un jeune homme aux cheveux noirs et au lunettes rondes s'avance. Sur son front, des mèches cachaient une petite blessure. Il dépose à son tour une fleur blanche sur les tombes. Une larme coule. Pourquoi? Pourquoi devait-il vivre alors que tout le monde mourrait autour de lui? Pourquoi lui?
Il relève la tête et reprend sa place à côté d'une dame au cheveux roux, qui ne cessait de pleurer. La pluie diminue d'intensité et le jeune homme lève la tête : les nuages commence peu à peu à se dissiper. Les rayons du soleil arrivent à percer la noirceur du ciel.
La cérémonie prit fin et il n'y eu bientôt plus personne dans le cimetière. Le jeune homme se retrouva seul devant les tombes de ceux qui avaient été ses meilleurs amis. Si seulement rien de tout cela n'était arrivé, ils seraient encore en vie. Mais maintenant c'était trop tard... ils étaient mort et rien ne les feraient revenir. La seule chose qui témoignait de leur existence passée était les deux nom gravés dans le marbre : Ronald Weasley et Hermione Granger.
Au bout d'un long moment, le jeune homme réussi à détourner ses yeux des deux rectangles gris-noirs que formaient les tombes. Sa vue se brouilla, les larmes coulaient sur ses joues, se mêlant à la pluie qui continuait de tomber de moins en moins fort. Il finit par sortir du cimetière. Après avoir traversé le petit village qui paraissait vide en cette fin d'après-midi, il arriva devant une maison bancale, qui semblait sur le point de s'écrouler au moindre souffle de vent. Un panneau de bois accroché sous la vielle boite au lettre rouillée indiquait Le Terrier.
Une jeune fille aux cheveux roux attendait sur le pas de la porte. Lorsque le jeune homme passa le portail grinçant, elle s'approcha de lui et lui prit les mains:
« Ne t'en veux pas, dit-elle d'une voix douce et triste à la fois, ce n'est pas ta faute...
- Si, dit-il d'un ton involontairement agressif. Si j'avais réagi, si j'avais... »
Les mots restèrent coincés dans sa gorge.
« Ca ne sert à rien de ressasser le passé Harry. Tu ne peux rien faire maintenant...
- Peut-être...Mais quel intérêt? Quel intérêt à cette fichue guerre? Quel intérêt d'avoir voulu le tuer? s'emporta Harry, la voix pleine d'amertume.
- Calme toi! Tu oublis Sirius, tu oublis Dumbledore...Si tu n'avais rien fait, il y aurait eu encore plus de morts! Ron et Hermione ne voulaient pas...
- Ginny, ils sont morts! Je ne pourrais jamais savoir ce qu'ils voulaient ou pas! Je... »
Harry se tut. Le souvenir de ses amis était trop présent dans son esprit. Penser à eux lui était trop douloureux.
« Mon frère ne voudrait pas que tu reste la à te lamenter sur son sort. Tu dois te calmer Harry, il reste encore beaucoup de Mangemorts en liberté. Tu es toujours en danger!
- Dans ce cas, je les retrouverai tous, tous les partisans de Voldemort. Et ils payeront... »
La colère perçait nettement dans la voix de Harry. Il y eu un court silence. Harry réussit plus ou moins à retrouver son calme, et sa tristesse finit par prendre la place de la colère.
« Viens...murmura Ginny. Tout le monde nous attend... »
Elle se dressa sur la pointe des pieds et déposa un baiser sur la joue de Harry. Puis elle l'entraîna à l'intérieur de la maison.
Lorsque Harry et Ginny entrèrent, tous les visages se tournèrent vers eux. Partout les mines étaient défaites. on pouvait voir un groupe de personnes au cheveux d'un roux flamboyant. Harry les regarda : la famille Weasley était abattue. Fred et George, les jumeaux, identiques en tous points, avaient les yeux dans le vague. L'aîné, Bill, et sa femme Fleur, étaient marqués par la tristesse. Charlie, le second de la famille, et Percy, le troisième, qui était venu spécialement pour l'enterrement, étaient assis, figés. enfin, M.Weasley serrait son épouse contre lui. Celle-ci pleurait toujours. Harry pouvait voir ses yeux gonflés et ses larmes qui ne tarissaient pas.
A côté, il y avait une femme aux cheveux gris, qui tenait le bras d'un homme fatigué avant l'âge. Tonks et Lupin étaient eux aussi touchés par le malheur de la famille Weasley. Puis venait un homme avec de nombreuses cicatrice, une jambe de bois, un oeil rond comme une bille et d'un bleu électrique qui bougeait dans tous les sens, indépendamment de l'autre. Maugrey, dit "Fol Oeil"était aux aguets, fidèle à sa réputation, mais son visage n'était pas aussi impassible et féroce que d'habitude.
Enfin, plusieurs personnes aux cheveux bruns se trouvaient tout au fond de la pièce. Une femme était assise sur une chaise, le visage dans ses mains. Un homme se tenait à côté d'elle, lui tapotant l'épaule, mais sans conviction. Une personne âgée tenait serré contre elle un petit garçon de dix ans, qui avait été le petit cousin d'Hermione. Il tremblait. La famille Granger était, elle aussi, totalement accablée par le drame qui venait d'arriver.
Harry n'en pouvait plus. C'était trop oppressant. Déjà, dans le cimetière, il avait eu du mal à rester calme, du moins autant qu'on pouvait l'être dans pareille situation. Mais là, devant toutes ses mines défaites, il se sentait vidé.
Il avait tout perdu. A un ans, ses parents, James et Lily Potter, avaient été assassinés par le plus puissant mage noir de tous les temps, Lord Voldemort. Celui-ci avait aussi essayer de tuer, mais à cause d'une prophétie, le sort avait simplement marquer Harry d’une petite cicatrice en forme d’éclair sur le front. Il était désormais considéré "comme son égal" selon la prophétie. Cette nuit là, Voldemort avait disparu. Puis Harry était entré, à onze ans, à Poudlard, l'école de Sorcellerie. Durant sa scolarité, il avait affronté cinq fois Voldemort, et lors de sa quatrième année, celui-ci avait retrouvé une enveloppe charnelle. Leur dernier affrontement datait d'un peu moins d'une semaine.
Harry avait successivement vu mourir un élève, Cédric Diggory, Sirius Black, son parrain et seul famille, Dumbledore, celui qui l'avait aidé et soutenu, et enfin Ron et Hermione, ses deux meilleurs amis. Il ne lui restait que Ginny, sa petite amie.
Lupin rompit le silence qui s’était installé après l’arrivée de Harry et qui se prolongeait :
« Molly…Nous allons y aller, Tonks et moi…Encore toutes nos condoléances… »
Mme Weasley acquiesça sans conviction. M.Granger prit la parole :
« Nous aussi. Merci beaucoup de nous avoir accueilli…
- Mais c’est normal. Nous espérons vous revoir dans de meilleurs conditions…répondit M.Weasley.
- Oui… »
La conversation sonnait creux. M. et Mme Granger saluèrent tout le monde, de même que Tonks, Lupin et Maugrey. Des poignées de mains furent échangées, et l’un après l’autre, ils sortirent de la maison. La famille Granger repris sa voiture, garée à quelques mètres de là dans l’allée, tandis que Lupin, Maugrey et Tonks disparurent dans un petit « pop » sonore.
Harry restait immobile, les yeux fixés sur l’endroit où les trois sorciers s’étaient volatilisés.
« Harry chérie ? demanda une voix timide et empreinte de chagrin. Si tu veux rester ici, tu peux aussi longtemps que tu le voudra… »
Harry ne répondit pas.
« Harry ? »
Ce dernier hocha la tête.
« On monte maman…On n’a pas faim, dit l’un des jumeaux en s’avançant vers l’escalier, suivi de l’autre.
Ils montèrent, et Bill, Fleur et Percy leur emboîtèrent le pas. Charlie jeta un dernier regard à Harry puis monta à son tour. M.Weasley s’approcha de Harry.
« Tu n’a qu’à prendre…la chambre de Ron…Bonne nuit. »
Il avait eu du mal à prononcer sa phrase.
« Je l’accompagne… »
Ginny s’était levé et suivi Harry dans les étages. Celui-ci était complètement vidé. Ils arrivèrent de la chambre qui avait été celle de Ron. Ginny laissa Harry devant la porte. Il entra et regarda autour de lui. La chambre n’avait pas changé depuis l’été précédent. Elle était toujours aussi orange. Les souvenirs défilaient devant ses yeux. Il se sentait mal à l’aise. A côté du lit de Ron, un lit de camps avait été dressé. Il s’allongea sans même se déshabiller, l’esprit vide. Au bout d’un long moment, il s’endormit.
Il rêva qu’il était dans un cimetière. Ses parents étaient là, mais ce n’était que des spectres argentés. Sirius se tenait adossé à une tombe, un sourire aux lèvres. Dumbledore se tenait au milieu des tombes, toujours aussi noble, les yeux pétillants de malice derrière ses lunettes en demie-lune. Harry eut un léger spasme. A côté de l’ancien directeur de Poudlard, se tenant par la main, il y avait Ron et Hermione. Harry les regarda. Ils étaient là, sous ses yeux, toutes les personnes auxquelles il tenait.
Harry voulut courir vers eux, mais ses jambes étaient trop lourdes, et ils étaient incapable de bouger, comme retenue par des liens. Ses pieds s’enfonçaient dans le sol. Il entendit un craquement. Il releva la tête et vit une silhouette qui s’approchait, venant du fond du cimetière, une silhouette grande et mince. Harry la voyait qui marchait entre les tombes en direction de ses amis et parents. La silhouette leva une main et son capuchon tomba. L’homme avait le teint pâle presque blanc, des yeux rouges de serpent et deux fentes à la place du nez. Harry essaya de crier pour prévenir ses amis mais aucun son ne sortait de sa bouche.
Lord Voldemort approchait et Harry s’enfonçait de plus en plus. Ils se débattait, tentant de s’échapper des liens invisibles qui le retenait. Voldemort leva sa baguette. Devant lui, personne hormis Harry ne semblait le voir. Ils avaient tous un sourire au lèvre et étaient tournés vers Harry. Dans leur dos, Voldemort s’était immobilisé. Ils faut qu’ils partent, pensa Harry, ils vont mourir s’ils restent là. Il faut qu’ils…
Il y eu un éclair de lumière verte et Harry se réveilla en sursaut, tout tremblant, des larmes coulant sur ses joues.